What??? It is not possible! Not you! Pv Julian

Julian & Tyler ♥

Voici maintenant deux semaines que ma vie a virée au cauchemar. Ma femme a été battue à mort, elle est dans le coma sur un lit d’hôpital sans que je ne puisse rien faire pour elle. Le pire est ce petit être qui vit en elle. Elle est enceinte de maintenant trois mois et je ne suis même pas sûr que je pourrai un jour la resserrer dans mes bras, ni voir le petit visage de mon enfant. Je ne quitte cette chambre froide et horrible. Une fois pour aller diner avec une de ses amies, une sortie qui m'a fait le plus grand bien. Une prochaine fois où j'ai rencontré une jeune femme sympathique et me redonnant la joie de vivre... Et cette fois-ci, là, je retourne chez moi, chercher quelques affaires et prendre une bonne douche bien méritée! Non, n'osez pas parler de mon odeur, je me lave à l'hosto...

Une fois chez moi, je ne traine pas, j'aimerais être avec elle si jamais, par chance, elle se réveille de ce coma! Qu'elle puisse nous expliquer exactement ce qu'il lui est arrivé, comment ce jeune homme dhabitude très calme, poli et gentil a bien pu se transformer en un monstre avide de sang et de brutalité gratuite. Car oui, c'est bien gratuit! Il s'est énervé, on ne sait pourquoi, et l'a frappée, encore et encore! Mais revenons en à la suite logique et normale de mon histoire. Je suis enfin chez moi, je file droit sur le répondeur, il y a plusieurs messages que ce soit d'encouragement mais aussi de détresse, de personnes qui nous cherche, qui se demandent ce qu'il nous est arrivé... Mais aucun message de mon cousin, ni même de ma cousine!!! Bizarre!

Je file ensuite sous la douche, une bonne douche chaude pour m'enlever ces saloperies de courbatures. Je suis mal dans ma peau, je suis mal dans mes baskets et cela ne changera pas tant que Jen' sera dans le coma. Maintenant, le fait d'être propre et de me sentir bien, sera déjà une bonne chose pour moi! Mon coeur saigne mais mes yeux ne veulent pas pleurer. C'est vraiment ignoble cette sensation d'impuissance qui me coule dans les veines depuis maintenant deux longues semaines. J'enfile ensuite, un jeans, une chemise à carreaux et direction la table de la cuisine, où la voisine à du déposer mon courrier. J'imagine le tas de factures qui doivent si trouver! Mais au moment même où je descends l'escalier, j’aperçois dans mon entrée Julian.

Et franchement, ce que je ressends n'est pas clair ni précis. Une sorte de culpabilité qui le ronge mais qui me semble être surpassé par une fierté immense... Et là, la première question qui me vient en bouche c'est: " Que fais-tu ici? " Ce n'est pas son genre de se déplacer pour rien! Surtout pour venir me voir! Je ne prends pas le temps de le saluer plus que cela, je passe devant lui, lui faisant un signe de me suivre dans la cuisine... Une fois là bas, je lui dis tout aussi banalement: " Tu as appris pour Jen'? " Je parle plus de son agression que de sa grossesse, chose qu'il lui serait impossible de savoir. Quoique plus rien ne devrait m'étonner après ce qu'il vient de se passer et ce qu'il se passe toujours dans mon être. Je ne suis plus le même, Jen' est totalement différente alors pourquoi Julian, le maître incontestable de l'embrouille en toutes sortes, ne serait pas différent lui également?

D'une main, je déchire le bord d'une enveloppe pour y trouver une facture très salée! Ok, ça commence bien... Je fini au bout de quelques unes par relever la tête vers mon cousin, l'interrogeant du regard!

What??? It is not possible! Not you! Pv Julian Iconjakegyll4

What??? It is not possible! Not you! Pv Julian Iconjensenacklesb4

Julian & Tyler

« L’homme est une corde tendue entre l’animal
et le surhomme – une corde au dessus d’un abîme. »
[Nietzsche]

Quelques temps déjà que la plaisanterie avait commencé. J’étais, à vrai dire, assez satisfait du résultat. Cette foutue psychose autour des pouvoirs bizarres – que, d’ailleurs, je n’avais pas prévus non plus – provoqués par ma bactérie me rendait assez content de moi. Il est vrai que je ne m’attendais pas à un impact aussi important, d’autant plus que j’avais entendu que toute l’Australie était maintenant touchée, et qu’on parlait de certains cas notamment en Nouvelle-Zélande. Mais autant de morts, de déchirement et d’horreur en si peu de temps, c’était vraiment le pied. Et pourtant, je n’avais même pas encore vu le principal concerné, celui sans qui rien ne serait arrivé – ce cher cousin. J’avais entendu dire que sa sacrée Jennifer s’était fait agresser et qu’elle était très instable. Ce qui m’étonnait, c’était qu’il ne me soit pas encore tombé dessus. Je pensais qu’il aurait compris plus vite que cela que le responsable de tous ses malheurs les plus récents n’était autre que son cher Julian. Du moins, j’en avais l’impression. Pourtant, s’il était au courant, il y a bien longtemps qu’il m’aurait « tué ».

C’est pourquoi j’avais décidé de lui rendre une petite visite de courtoisie. Juste pour être sûr de ce que j’avançais. Au pire, je pourrais lui forcer la main, lui annoncer en direct qui avait – indirectement – quasi assassiné sa chère et tendre petite amoureuse. Le bougre me trouva en bas de chez lui, alors qu’il allait chercher le courrier. Je fis de mon mieux pour avoir l’air triste, car il est vrai qu’il avait une sale gueule, pour parler crûment. Je l’ai déjà vu arrangé, mais ce stade n’a jamais été ni égalé, ni dépassé. J’avais envie de faire durer le plaisir plus longtemps, en entrant dans son jeu. Sa première réaction fut, je dois le dire, hilarante – et je dus me retenir pour ne pas éclater de rire. Et lorsqu’il me fit signe de le suivre, je profitai de son dos tourné pour pouffer en silence.

Et là, tout en ouvrant ses factures – je suppose, vu qu’il grimaça en regardant son courrier -, il me demanda si j’avais « appris pour Jen’ ». Avec tout le tact dont vous savez que j’étais capable, je lui dis gravement :

Moi :

« Ouais, Mel… ou bien c’était Emily, j’sais plus. Bref elle a dû m’en parler, en tout cas j’ai retenu le principal. »

Je m’abstins de lui dire que j’étais désolé. Vu que c’était pas vrai, je me demandais bien à quoi ça aurait servi. J’étais pas un faux cul non plus. Avec un petit sourire narquois, je poursuivis :

Moi :

« Saloperie de bactérie, hein ? »

Julian & Tyler ♥

CRÉDIT - CSS

Je suis là, complètement anéanti et la seule chose que je ressens chez mon cher cousin c'est de la joie, de la fierté et ... Non je veux bien qu'on est pas les plus proches, mais je n'aurais jamais pu imaginer qu'il ressente une envie folle de me rire au nez. Au départ, je ne dis rien, je dois me faire des idées, je dois rêver! Mais lorsqu'il me répond une connerie sur le fait que Jen soit à l'hosto, je comprend que je ne me suis pas trompé.... Je respire un bon coup et me décide de le mettre à la porte le plus rapidement possible avant de ne lui foutre mon point dans la gueule... Non mais je vous jure que c'est la seule chose que j'ai envie à l'heure actuelle... Je serre donc la dernière lettre reçue dans mon poing. Je lève le regard vers Julian et ce que je lis dans son regard et au plus profond de son être lorsqu’il me parle de bactérie me fout les jetons.

Non je ne suis pas du genre à avoir peur de tout, je ne suis pas du genre à faire des conclusions hâtives mais là, je suis sur de moi. Je lâche donc le papier que j'ai en main et tout chiffonné... Je vois rouge, je ne ressens plus du tout sa joie, son hilarité non plus, je ressens une colère indescriptible... Je me retiens de lui frapper sur la gueule le temps de savoir, de l'entendre de sa bouche... Je m'approche donc de lui, serrant les poings pour ne pas le frapper et je lui dis: " Oui sacré bactérie comme tu dis! " Je me retrouve derrière lui, bouillonnant de honte et de colère. De honte d'être son cousin, d'être contre toute volonté, en partie, protagoniste de cette situation atroce... De colère, car il ne ressens aucunes compassion ni aucuns remords pour tout le mal qu'il avait fait. Je continue alors en lui disant: Et toi, mon cher cousin, que sais tu faire??? Je n'attends pas sa réponse que je continue en lui lâchant: " Tu rends tous les gens qui t'entourent tristes et pitoyables? Ah non ça tu le fais déjà, tu l'as toujours fais! Tu n'as pas peur de ce que moi... Je pourrais te faire? "

Et oui, mon cher cousin ne sait pas que j'ai un pouvoir, et il ne sait pas non plus qu'il est passif. Je ressens ce qu'il a au fond de lui et franchement c'est pas joli à ressentir ni à savoir. J'aurais à sa place le plus grand mal à regarder mon image dans un glace.... Le froid s'est installé dans cette pièce et là, .... le téléphone sonne! Je cours quasi jusque là, ne retournant pas le regard. J'aurais trop peur qu'il me plante un couteau dans le dos alors que je ne le regarde pas. Il est bien assez lâche que pour faire une chose pareille. Je ne serais pas fier de cette bactérie, je serais maintenant beaucoup plus fier de moi si je trouvais le moyen de faire disparaitre tout ce qui se passe autour de nous, dans le pays entier même maintenant. C'est l'hopital, ils doivent me voir pour une décision importante vis à vis de mon enfant et de ma femme. J'ai déjà peur de ce qu'ils vont me demander mais je préfère ne pas savoir avant d'y aller. Je dis alors tout haut à ce connard de Julian: " Je dois partir et je crois qu'il vaudrait mieux pour toi que tu t'éclipses aussi!

Je sentais qu’il avait compris. Au plus profond de moi, je

qu’il savait depuis le début, même s’il n’osait pas même y penser. Mais je savais aussi qu’il était enragé. Je n’avais encore aucune idée de ce qu’il pensait, de ce qu’il ressentait, de tout cet aperçu de ma propre réalité qui lui trottait dans la tête. Car j’avais moi aussi compris quelque chose dès que j’avais franchi le pas de la porte de chez lui : mon cher cousin possédait un pouvoir. Je savais pas encore lequel, mais c’était en rapport avec les gens en eux-mêmes. Sinon, il n’aurait jamais été crédule aussi vite - d’autant plus que je n’avais encore rien dit oralement.

Je le voyais s’approcher de moi, serrer les poings comme jamais je ne l’avais vu serrer les poings. Il était dans une colère noire. Et pourtant, la seule envie que j’avais, c’était une envie de rire. De lui rire au nez, comme je l’avais toujours fait. Comme je continuerais à le faire toute ma vie durant, parce qu’entre lui et moi, ce n’était qu’une simple question de rage et de moquerie. Je l’avais toujours défié, je l’avais toujours haï, j’avais toujours tout fait pour lui pourrir la vie, le détruire, l’envoyer au plus profond du désespoir. Même si, entre nous, je ne savais pas du tout que sa femme tomberait dans le coma – j’étais déjà même pas sûr qu’elle était enceinte, alors bon. Les éléments n’avaient fait que tourner en ma faveur. A mon plus grand plaisir, je l’avoue.

Tyler :

« Et toi, mon cher cousin, que sais tu faire??? »

J’ouvris la bouche pour lui répondre. J’avais envie de lui dire que je n’étais pas assez imbécile que pour tomber dans mon propre piège. Pour utiliser ma bactérie alors que je savais qu’il y avait des risques pour que je devienne pire que je ne l’étais déjà – et qu’en prime, je ne contrôle même pas ce que je faisais. Mais je n’eus pas le temps d’en placer une avant qu’il ne continue sur sa lancée, me réduisant au silence :

Tyler :

« Tu rends tous les gens qui t'entourent tristes et pitoyables? Ah non ça tu le fais déjà, tu l'as toujours fais! Tu n'as pas peur de ce que moi... Je pourrais te faire? »

Me retenir ne servit plus à rien. J’éclatai littéralement de rire, de ce rire aboyé que je possédais depuis toujours. Ce rire bruyant et transperçant, aussi cruel que ridicule, en fait. Je ne pensais pas qu’il était sérieux. Comment, d’ailleurs, aurait-il pu l’être ? Il ne pensait tout de même pas que je pouvais avoir peur de lui ? Je n’aurais jamais pu. Jamais

, d’ailleurs. Ses yeux verts me fixaient comme des parents dont l’enfant a été enlevé fixent le téléphone, espérant qu’il sonne, espérant qu’il s’agisse de la police, que ce soit une bonne nouvelle. Et en parlant de téléphone, celui de Tyler sonna au même moment où les derniers élans de mon gros rire s’éteignaient.

Il ne me lâche pas des yeux. Je

qu’il est terrorisé. A chaque fois que je le voyais, il finissait toujours par avoir peur. Ça n’avait jamais été une nouveauté, parce que ça n’avait jamais été autrement. Je faisais peur à beaucoup de monde, de toute façon. Mais j’étais un génie. Etant donné ce fait, je pouvais faire mes conneries sans me faire choper. Tuer en faisant croire à un suicide, ou à une mort naturelle – sans laisser aucune trace du passage d’un autre être humain mis à part la victime. Inventer des mensonges gros comme une maison - sans que personne ne s’en rende compte. Et créer une bactérie capable de provoquer une psychose dans tout Perth. Pour s’étendre à toute l’Australie. Puis à toute la Nouvelle-Zélande. Et pourquoi pas bientôt le monde entier ? Ce serait juste… tripant.

Ce cher Tyler revint à peine quelques secondes plus tard, avec une déclaration des plus déprimantes. Il devait s’en aller. Quel dommage.

Julian :

« Déjà ? Mince, moi qui pensais rire un peu. Tu veux pas que je vienne avec toi ? Ou que je t’attende ici ? Non mais franchement, c’est fait de gaieté de cœur ! »

Evidemment, tout cela était purement ironique. Mais je dois vous dire que jouer avec les pieds de mon cousin, surtout lorsqu’il était enragé comme maintenant, c’était trop fort. Moi, bizarre ? J’ai jamais dit que je ne l’étais pas. Si, je vous assure !

Julian & Tyler ♥

CRÉDIT - CSS

Je crois, je suis même sur qu'il ne rira pas longtemps. Pourquoi? Car je vais lui casser la gueule. Malgré que j'ai toujours été le plus mature, le plus grand et le moins imbécile des deux, aujourd'hui, je n'ai que cette envie là: lui envoyer mon poing dans le visage. J'aimerais le voir me supplier d'arrêter. Oh oui, c'est peut être la seule chose qui me fera plaisir, qui me ferait me sentir un minimum mieux. Enfin, je dis cela mais je ne suis sur de rien. Mon pouvoir se résume en une seule chose: m'ennuyer! Je ne sais que ressentir les sentiments des autres, je ne suis capable que de cela. Et je vais vous dire, ce n'est rien à part un calvaire à porter! Je me sens impuissant par rapport à cette horrible chose qui s'abat sur ma ville, sur cette bactérie que mon cousin a envoyé sur cette ville qui nous a vu naître et grandir. Je lui en veux, je m'en veux! Qu'est ce que je peux faire? Je m'approche de lui, les poings serrés, les dents qui se serrent également, cette colère et cette fureur qui monte dans tout mon être.

Mais lorsqu'il se met à rire, j'ai vraiment l'impression qu'il est heureux de ce qu'il a fait. Qu'il ne réalise pas du tout ses erreurs. Non mais franchement, il se croit intelligent avec sa bactérie de merde, cette chose qui détruit tout ce que nous aimons et connaissons. Mais le téléphone en décida autrement: il sonna. Je me dépêchait donc d'aller y répondre. Toujours anxieux au cas où cela serait à cause de ma femme. Qu'elle se soit réveillée, ou encore qu'elle aie un autre problèmes. Je ne le quittes pas du regard, mais non pas peur. Plutôt par sureté. Je sais très bien que mon cousin n'est pas du genre loyal. Il ne l'a jamais été mais ici c'est de pire en pire. Sa dernière trouvaille est vraiment la pire chose qu'il aie faite. Je le tiens à portée de vue entendant un médecin qui voulait me voir le plus rapidement possible... Je sentais encore plus, la fureur monté d'un cran dans mon corps! Ma femme risque gros, mon enfant risque de ne pas naitre et tout cela à cause de lui. De ce mec en train de se retenir de rire au milieu de ma cuisine.

Je le rejoins en vitesse dans la cuisine, prend ma veste et lui dis que je dois m'en aller . Ajoutant qu'il a intérêt lui aussi à quitter les lieux! Marre de le voir devant moi, il a un fameux culot ce type. Mais je n'ai pas le temps de quoique ce soit, je me dois d'être prêt de ma femme et de savoir ce que les médecins me veulent. JE la revois allongée à terre, je ressens cette immense tristesse, cette peur qui me soulevait le coeur alors que j'allais prendre son pouls pour être sur qu'elle soit encore en vie. Ensuite lorsque mon regard se rappelle l'avoir vue sur ce lit d'hopital, je ressens la colère qui montait en moi, la tristesse de ne pouvoir rien faire. Mais également la culpabilité de ne rien pouvoir faire... Lorsque d'un coup, je relève le regard vers mon cousin, je remarque bien aussitôt qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête mais cela semble être douloureux. Et bizarrement, d'un coup, je comprends. Il ressends ce que moi je ressend. Bizarre mais je crois que je peux ressentir mais également faire ressentir... Je me remémore alors tous ses moments douloureux, cette colère qui me déchirait l'estomac comme un coup de poignar, cette peur qui me noue l'estomac au point que je ne peux plus rien avaler de solide depuis maintenant plus d'une semaine. Mais également la douleur chaque souffle qui sort de mon corps, chaque souffle qui pour moi serait le dernier si je perds la femme de ma vie... Et j'en passe, toutes les couleurs passent par mon esprit... Je sourie de le voir ainsi torturé. Chacun son tour! Je croyais l'avoir seulement pensé mais non, c'est sorti tout haut de ma bouche. Je lui en voulais tellement, j'aimais le fait qu'il ressente tout ce que moi j'ai du enduré depuis cette semaine.

Je restais là, immobile à le voir souffrir. Quelques secondes étaient seulement passées mais pour moi, je suppose que pour lui ce sera là même chose, mais cela paraissait si long, des minutes voir des heures. Imaginez des heures de douleurs intenses, tout le mal que j'ai ressentit pendant une semaine en juste quelques secondes. Je vous jure qu'il doit être à bout mon cher cousin adoré!!!

Fini ??

» Julian A. Carmichael
» Julian ~ Three, Four : Shut the door.
» Julian ~ Jesus doesn't want me for a sunbeam